jeudi, décembre 01, 2011

La mort n'est rien


La mort n’est rien,
je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous. 
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, 
parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, 
pensez à moi,
priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison 
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été. 
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.

Canon Henry Scott-Holland (1847-1918), traduction d’un extrait de « The King of Terrors »,

7 commentaires:

  1. audreyide4/12/11 15:40

    j'aime beaucoup ce poème
    courage pour ces moments jamais faciles mais je compatis sincérement à ta peine
    bises
    audrey

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  2. Grosses pensées... Bises...
    Gwen

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  3. comment as tu connu ce texte ? c'est celui qu'une infirmière qui suivait maman m'a donnée aussi. Je le garde précieusement.
    Bzooo

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  4. douces pensées pour toi et les tiens !
    gros bisous.

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  5. Coucou!
    Je connais ce texte qui a été lu à la crémation de mon beau-frère.
    J'espère que tu vas aussi bien que possible! Je te fais de gros, gros bisous!

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  6. très beau poème... gros bisous

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  7. Très tendres pensées, je sais combien il comptait pour toi, plein de bisoussssssssssss

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